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L’entraînement en altitude pour progresser

Au début de leur préparation ou à l’approche des compétitions, de nombreux athlètes rejoignent des centres d’entraînements en altitude pour s’entraîner. Fabien Palcau, vice-champion de France du 5000m et 10000m en 2020, et Romain Wyndaele, 3’47 sur 1500m ont rejoint Font-Romeu pour finaliser leur préparation avant les premières courses. Ils vous expliquent pourquoi s’entraîner en altitude peut être bénéfique. 

Les bienfaits de l’altitude 

S’ils sont nombreux à rejoindre ces structures, c’est que les athlètes y retrouvent des bienfaits dans l’entraînement en altitude. « Quand vous montez en altitude, l’oxygène diminue, votre corps va alors compenser ce manque en augmentant le nombre de globules rouges. » explique Fabien Palcau. « Si votre masse d’hémoglobine augmente (globules rouges), votre capacité à transporter l’oxygène dans le sang augmente. On peut produire alors plus d’énergie. » L’entraînement en altitude permet également de renforcer ses muscles et de développer sa puissance.

Cependant, pour ressentir les bienfaits de l’altitude il faut pouvoir y rester au moins trois semaines. C’est lors de la phase de « redescente » (lorsque les athlètes retrouvent une altitude de plaine) que les sportifs ressentent les bienfaits. « Le jour où l’on ressent le plus les effets est le surlendemain de la redescente. Si l’athlète gère bien son pic de forme, il peut ressentir les effets entre 2 et 6 semaines. » explique Romain Wyndaele. « Tout à l’air plus facile lorsque l’on redescend. Le transport de l’oxygène vers les muscles est plus efficace et les muscles peuvent être plus performant. C’est comme si nous avions fait le plein de carburant. »

Fabien Palcau & Romain Wyndaele portent le Polar Vantage M2.

Ne pas négliger la phase d’acclimatation

De manière générale, il est conseillé de prévoir 9 jours d’acclimatation avant d’entamer des séances d’intensité. « Faire un stage en altitude peut être très bénéfique comme totalement contreproductif. Il faut accepter de prendre le temps nécessaire pour s’acclimater. Ce n’est pas naturel pour un athlète de faire des efforts intenses à 1800m – 2000m d’altitude. » Durant la phase d’acclimatation, il faut privilégier les séances à faible intensité.

Voici quelques conseils pour l’entraînement en altitude :

  • Observer une période d’acclimatation entre 5 et 10 jours selon votre expérience et votre ressenti
  • S’hydrater de manière régulière (minimum 2L + 1L par heure d’effort)
  • Ne pas hésiter à s’entraîner un peu plus bas en altitude lors des premiers entraînements
  • Pour un entraînement en altitude bénéfique, choisissez une destination entre 1900 et 2500m

Font-Romeu : le paradis des athlètes

Parmi les centres d’entraînements en altitude réputés, on retrouve le CNEA (Centre National d’Entraînement en Altitude). Situé au cœur des Pyrénées, le centre d’entraînement de Font-Romeu accueille de nombreux athlètes de haut niveau et ce tout au long de l’année.

Certains, plus connus que d’autres y sont passés : les athlètes internationaux Mo Farah, Andy Butchard, Laura Muir, Yoann Kowal, Jimmy Gressier mais aussi la nageuse italienne Federica Pellegrini ou encore les triathlètes comme Vincent Luis ou Dorian Coninx.

Suivez nos deux athlètes Polar Fabien et Romain pendant leur stage à Font-Romeu sur leur page Instagram.

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Les informations contenues dans les articles publiés sur le blog Polar ne peuvent en aucun cas remplacer les conseils personnalisés de professionnels de la santé. Veuillez consulter votre médecin avant de commencer tout nouveau programme de remise en forme.

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