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Seuil anaérobie

Tout ce qu’il faut savoir sur le seuil anaérobie

Le seuil anaérobie, c’est quoi ? Et pourquoi est-il si important ?

Vous voulez améliorer votre forme ?

Alors il est essentiel de bien comprendre les concepts de seuil aérobie et anaérobie, car ils affectent directement l’efficacité de vos séances d’entraînement.

Selon l’intensité de vos efforts, vous ne travaillerez en effet pas les mêmes choses. C’est en tenant compte de ces différences que vous pourrez réellement vous perfectionner à tous les niveaux. Étudions la question ensemble.

Voici tout ce qu’il faut savoir sur le seuil anaérobie.

Qu’est-ce que le seuil anaérobie ?

« L’utilisation de ce terme suscite elle-même une certaine controverse depuis plusieurs années », affirme Caroline Varriale, physiothérapeute pour Finish Line Physical Therapy à New York.

Le seuil anaérobie correspond à l’intensité d’exercice maximale pouvant être maintenue pendant une période prolongée avant que l’acide lactique ne s’accumule de manière trop importante dans le sang.

Ou, pour reprendre les mots de Varriale, « le seuil anaérobie désigne le moment où l’acide lactique (issu de la dégradation du glucose lors de la production d’énergie) commence à s’accumuler rapidement dans le sang ».

En règle générale, les sportifs entrent dans le seuil anaérobie lorsqu’ils fournissent un effort vraiment intense

Les muscles consomment le glucose de deux manières : en aérobie, c’est-à-dire lorsqu’ils sont oxygénés, ou en anaérobie, sans oxygène. En règle générale, les sportifs entrent dans le seuil anaérobie lorsqu’ils fournissent un effort vraiment intense sur une période très courte, comme un sprint ou un entraînement fractionné.

Ce type d’effort exige une importante consommation d’énergie disponible. Mais attention à la rupture de stock ! Lors des phases de repos ou de récupération, par exemple entre deux exercices de fractionné, votre filière aérobie se recharge et se prépare au prochain pic de demande.

Comment mesurer son seuil anaérobie ?

Le seuil anaérobie n’est pas le même pour tous les sportifs. Pour ceux et celles qui font régulièrement du fractionné, le seul anaérobie sera bien plus élevé et développé que les athlètes qui privilégient les entraînements longs et à intensité constante (ou ceux qui ne s’entraînent pas du tout !).

Plus l’intensité de vos exercices sera élevée, plus vous travaillerez votre seuil anaérobie et votre capacité à éliminer l’acide lactique de votre organisme. Et plus vous serez rapide, que ce soit en course à pied, à vélo, ou à la nage.

Comment savoir si je m’entraîne bien en anaérobie ?

Lorsque vous dépassez le seuil anaérobie, le métabolisme anaérobie prend le relais. L’acide lactique commence à s’accumuler dans votre sang, ce qui entraîne un raidissement des muscles.

Pourquoi ?

arce que votre organisme ne parvient plus à l’éliminer assez rapidement en le combinant à d’autres molécules afin de produire de l’énergie. « À ce stade, l’effort à fournir semble plus intense et on peut ressentir une sensation de brûlure dans les muscles », précise Varriale.

Oui, ça fait mal et ça brûle, mais la douleur ne doit pas non plus être insupportable. Si vous avez déjà fait de l’entraînement sur piste, par exemple en enchaînant des 400 mètres, vous avez probablement atteint le seuil anaérobie à chaque répétition.

Vous reconnaîtrez les signes sans problème : vous êtes à bout de souffle, votre cœur bat très fort, et vous avez du mal à tenir une conversation. Et même si vous êtes bien entraîné, vous aurez toujours du mal à respirer durant ce type d’exercice.

Par contre, vous gagnerez petit à petit en vitesse ! En d’autres termes, même si l’effort est toujours aussi pénible, vous serez plus efficace. Cela signifie que votre entraînement porte ses fruits !

Seuil aérobie et anaérobie : quelle différence ?

« Il est important pour les athlètes de bien comprendre comment fonctionnent les filières énergétiques aérobie et anaérobie », conclut Varriale. « En brûlant principalement les réserves de graisse, la filière aérobie procure de l’énergie longue durée.

Pour un athlète qui cherche à améliorer son endurance, c’est par là qu’il faut commencer. La filière anaérobie peut quant à elle produire plus rapidement de l’énergie lors des exercices qui demandent un effort intense, elle est donc aussi très importante.

» C’est pourquoi vous devez inclure des exercices de fractionné dans votre plan d’entraînement, mais aussi des séances demandant un effort moins intense et plus constant.

Ne négligez pas non plus les jours de récupération. Lenteur, régularité, rapidité et récupération : voilà les éléments que vous devrez travailler pour vous perfectionner, ou pour gagner une course, si c’est votre objectif !

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Les informations contenues dans les articles publiés sur le blog Polar ne peuvent en aucun cas remplacer les conseils personnalisés de professionnels de la santé. Veuillez consulter votre médecin avant de commencer tout nouveau programme de remise en forme.

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